Neurosciences cognitives

Avec le développement des neurosciences cognitives et celui de l’imagerie cérébrale, des électro encéphalogrammes, il est plus aisé de comprendre et de visualiser aujourd’hui le fonctionnement du cerveau humain.

Il est communément admis, que nous n’utilisons que 10% des capacités de notre cerveau et que ce dernier possède une plasticité hors du commun : il lui est possible de reconstruire des zones détruites par accident, la zone du langage par exemple ou des zones de la motricité. Il est donc possible à notre cerveau de créer à tout âge de la vie de nouvelles connexions neuronales, de nouveaux capteurs synaptiques, de nouveaux neurones. L’immensité des capacités de notre cerveau est à l’échelle de l’immensité des capacités de l’univers. Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, microcosme et macrocosme s’éclairent mutuellement pour nous donner une idée de ce qui est possible.

Par ailleurs, depuis les années 1960-1970, grâce à l’étude de patients épileptiques ayant subi une commissurotomie (section du corps calleux qui fait la jonction entre hémisphère droit et gauche), afin d’empêcher la propagation des ondes électriques et de prévenir ainsi la généralisation des crises d’épilepsie, on a découvert que l’être humain pouvait survivre avec deux cerveaux sectionnés. 

Il semble ainsi que le cerveau gauche, puisse être qualifié  d’« intellectuel », siège de la faculté de percevoir et de reconnaître le monde grâce à sa capacité d’analyse, de conceptualisation, de symbolisation, et de raisonnement digital et numérique.

 Le cerveau droit, serait défini par son aspect « émotionnel », siège de la faculté de comprendre par intuition et donc de percevoir et appréhender globalement l’allure générale des choses, leur aspect agréable ou nuisible, les impressions, les images. Ce serait donc le cerveau du raisonnement analogique par image, de la sensibilité, des émotions (colère, terreur), de l’humeur (joie, plaisir, dégoût, tristesse), de l’imagination, de la rêverie, de la créativité.

 Il faudrait encore ajouter le « cerveau reptilien » découvert par le neurochirurgien Mac Lean dans les années 1950. Faisant partie fonctionnellement du cerveau droit, il contient le centre de l’agressivité (instinct de tuer), le centre de la jouissance (centre hédonique), le centre de la sexualité. Il contrôle les émotions, l’humeur et les fonctions végétatives (température et constantes biologiques du corps, rythme cardiaque etc).

La recherche scientifique en est encore à ses débuts dans ce domaine des neurosciences cognitives, et chaque être humain montre de telles spécificités, que tout ce qui est avancé ici ou ailleurs, dans ce domaine, est à prendre dans l’état relatif de ces avancées, et surtout à rapprocher de ses propres expérimentations.

Ainsi, les recherches actuelles tendent à démontrer que lorsque les deux hémisphères du cerveau d’un sujet fonctionnent de façon synchronisée, c’est à dire que les différentes parties du cerveau s’activent simultanément grâce à l’émission d’une onde cérébrale, il est possible à l’être humain d’accéder à un état hautement créatif et cohérent, centré et unifié. C’est sur ce constat que se fonde le son binaural.